http://wamiz.com/chats/actu/un-chat-maltraite-dans-une-boite-de-nuit-belge-3676.html
Si la
boîte de nuit Nunu Club de Tongres, en Belgique, ne cesse de faire parler d’elle, c’est parce qu’elle enchaine les
scandales. Après les indignations causées par un spectacle de prostitution, c’est désormais
l’exhibition d’un chat qui est au cœur des débats.
Les services de la SRPA (Société Royale Protectrice des Animaux) de Liège ont été submergés d’appels ces derniers jours. Et pour cause : samedi dernier, les amateurs du Nunu Club de Tongres ont pu assister à un spectacle peu ordinaire : celui d’un
chat maltraité au sein de la boîte de nuit.
Un chat suspendu par les pattes avant
Outre l’absurdité d’avoir emmené son matou dans un tel endroit, sombre, bruyant et bondé – ce qui constitue évidemment une source d’
angoisse conséquente pour le chat -, c’est surtout la façon dont Pierre Kuppens, le directeur du club, a traité l’animal qui a suscité des
indignations.
En effet, il s’est fait prendre en photo avec son chat qu’il tenait uniquement par les deux
pattes avant : une position forcément douloureuse pour la pauvre bête ainsi exhibée comme un vulgaire trophée de chasse.
Ces photos ont ensuite été publiées sur le site du Nunu Club ainsi que sur sa page Facebook, et ont
choqué toute la Toile.
« Intolérable vis-à-vis du bien-être animal »
La SRPA a alors reçu de nombreuses plaintes de «
personnes qui ont été particulièrement choquées » a expliqué Fabrice Renard de la SRPA. «
Une boîte de nuit n’est pas un endroit adéquat pour emmener un chat. Non seulement le bruit mais aussi la foule sont des éléments stressants pour un félin. C’est intolérable vis-à-vis du bien-être animal. Nous voulons réagir pour que cela ne se produise plus. Pierre Kuppens nous a expliqué que cette scène avait été réalisée pour... la promotion d’une bière. Les bruits sont déjà parfois intolérables pour les humains, l’ouïe fine d’un chat est encore moins adaptée à ce type de sons. Nous réagissons à chaque fois que nous sommes informés d’un comportement qui pourrait nuire à un animal » a-t-il déclaré.
En réaction à ce cas de maltraitance, la SRPA a saisi le Service Public Fédéral (SPF) Santé publique. Ce dernier est actuellement en attente de
témoignages de personnes qui se trouvaient au Nunu Club samedi soir pour mener son
enquête, et agir en conséquence.