L'amour est dans le pré: L'agriculteur accusé d'avoir laissé mourir un cheval dans d'atroces circonstances réagit et "assume complètement"

http://www.jeanmarcmorandini.com/article-307919-l-amour-est-dans-le-pre-l-agriculteur-accuse-d-avoir-laisse-mourir-un-cheval-dans-d-atroces-circonstances-reagit-et-assume-completement.html

Ce week-end, sur son site Internet, le Courrier Picard révèlait une procédure judiciaire visant Thomas Menant , un candidat de "L'Amour est dans le pré" sur M6.
Ce dernier est accusé de "sévices graves, actes de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif".
Suite à l'ampleur de cette polémique, Thomas a accepté de donner sa version des faits au Parisien.
Il explique: « J’avais un poulain mâle de 8 mois, atteint d’une myopathie atypique détectée dix jours avant. Je lui ai donc administré un traitement et, sur la fin, des tranquillisants. Mais je n’ai jamais procédé à une euthanasie. »
Et d'ajouter que le 5 mars dernier, en raison d'une « formation professionnelle » qui se déroulait à Paris, il a dû s'absenter, et quitté son cheval à 8 heures.
« Il avait le souffle ralenti. Je savais que, dans les heures qui suivaient, il allait partir. Je n’ai pas jugé nécessaire d’appeler le vétérinaire : le cheval était en train de s’éteindre, il n’était pas dans d’atroces souffrances... J’ai traité le poulain de la meilleure manière qui soit. » , confie-t-il.
Et de poursuivre: « J’avais mis une couverture sur lui et j’avais installé une bâche pour faire paravent ».
Thomas « assume complètement » ce qu'il a fait, et admet: « J’aurais dû demander à quelqu’un de rester au chevet du poulain, mais on a beaucoup de chevaux (NDLR : 60, d’après son portrait sur M 6) ».
Pour lui, la procédure judiciaire est injuste au regard du « nombre de nuits [qu’il a] passées à veiller des chevaux malades... ».
De son côté, Fremantle, qui produit l’émission, affirme n’avoir appris l’existence de la plainte que samedi.
« Aucune attitude suspecte vis-à-vis des animaux n’a été constatée pendant les six jours de tournage chez Thomas », confie un porte-parole au Parisien
Avant d'expliquer qu’aucune décision concernant la diffusion ne sera prise avant d’avoir « plus d’informations » sur ce fait divers.