Cruauté envers les animaux : «Chats égorgés ou jetés du 12e étage, ça suffit !»

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SEDAN (08). Ces derniers temps, de nombreux chats sont massacrés sans vergogne. Certains sont égorgés après avoir pénétré dans les habitations, un autre aurait été jeté du haut d'une tour, d'autres encore sont empoisonnés.
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Les chats pullulent dans certaines rues du centre, des habitants les nourrissent, d'autres les éliminent.


Samedi matin, une habitante de la tour Saphir dans le quartier de la ZUP prend son petit-déjeuner près de sa fenêtre, comme à son habitude, lorsqu'elle voit passer devant ses rideaux une chose qui tombe d'un étage supérieur.
Intriguée, elle se penche pour regarder de quoi il s'agit et découvre avec horreur que c'est un chat qui s'est écrasé sur le macadam au pied du bâtiment. Noisette vient de passer par la fenêtre du haut du 12e étage.
« Ce n'est pas la première fois qu'un chat tombe ou qu'on l'aide à tomber si vous voyez ce que je veux dire… », raconte l'habitante. La pauvre bête n'a hélas pas survécu, jet volontaire ou chute accidentelle, les versions divergent.
D'après des témoins, le propriétaire ne se serait pas donné la peine de récupérer le cadavre de l'animal, la thèse de la chute accidentelle est pourtant défendue par le maître du chat selon des voisins.
Un chat ça ne vole pas !
Dans le centre ville, ce sont les chats errants qui se font massacrer, du côté de l'association [url=http://www.sos-chats sedan.eklablog.com]SOS chats du Sedanais[/url] on tire la sonnette d'alarme. « De nombreux chats sont abandonnés ou livrés à eux-mêmes durant la période estivale. Ils sont simplement victimes de l'irresponsabilité humaine. Ces chats viennent ensuite solliciter les maisons et se font souvent violenter, récemment on a retrouvé des bêtes égorgées. »
Ainsi pattes cassées, phalanges arrachées ou pire gorge tranchée sont fréquemment recensées par l'association qui recueille ces chats éclopés. Crocus en fait partie et il a survécu à sa tragique mésaventure : « Il est arrivé en fin de semaine dernière avec une partie de la gorge ouverte, on a probablement dû lâcher un chien sur lui, il faut arrêter ce massacre, ça suffit ! » s'indigne Suzel Morelle.
La présidente de l'association insiste également sur la nécessité de pouvoir assumer un animal avant de le prendre en charge. « Le chat n'est pas un jouet qu'on garde quelques mois et dont on se débarrasse ensuite. »
Relayées sur les réseaux sociaux, ces histoires de maltraitance choquent de plus en plus d'internautes. Nathalie B, fondatrice d'un collectif de particuliers qui défend la cause animale, n'hésite pas à attaquer en justice ceux qui maltraitent les animaux. « Sur ma page Facebook, les gens peuvent me contacter pour signaler des actes de maltraitance, ensuite on aide à mettre en place une procédure judiciaire. »
Jouer au football avec des chatons
Nathalie dénonce également certaines dérives parfois cautionnées par les parents. « Dans certains quartiers, les enfants jouent au football avec des chatons et bien souvent les parents ne disent rien… C'est révoltant ! », s'exclame-t-elle.
Bref entre les chats errants égorgés et ceux jetés du haut des tours, il serait peut-être temps de prendre conscience de la souffrance animale. Rappelons que les peines encourues pour sévices graves sur animaux peuvent aller jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. Certains habitants espèrent que les auteurs de ces actes immondes seront poursuivis et condamnés, d'autres tiennent des propos plus radicaux encore…
Affaire à suivre. 

Quinze chats empoisonnés à Messincourt en quelques semaines
Les villages n'échappent pas à cette cruauté envers les animaux. À Messincourt par exemple, une quinzaine de chats sont morts d'empoisonnement au cours de ces dernières semaines.
Marie-Line Hindenoch, la propriétaire de feu « P'tit pépère » témoigne : « On a vu notre chat revenir à la maison, il avait des convulsions. Par la suite, il s'est mis à baver énormément et de la mousse sortait de sa bouche. C'était horrible nous avons vu notre chat agoniser devant nous sans pouvoir faire quoi que ce soit. Tout ceci s'est passé sous les yeux des enfants qui pleuraient.»
Elle emmènera ensuite son chat chez le vétérinaire qui ne parviendra pas à le sauver. Pour en avoir le cœur net, la mère de famille demande une autopsie de l'animal. Le verdict tombe : « Le vétérinaire m'a dit qu'il avait été empoisonné par du thon mélangé à des granulés bleu, probablement du raticide. Des gens attirent les animaux avec ce genre de mixture, c'est honteux ! »
Les félidés empoisonnés semblent être légion dans ce petit village comme l'explique une autre habitante : « Je trouve régulièrement des chats morts sous ma voiture avec plein de mousse autour de la bouche ». Une chose est sûre pour ces riverains, un empoisonneur sévit sur la commune.

encore et toujours des horreurs mais il faut savoir que les raticides sont beaucoup employés dans nos campagnes Quelle lâcheté

ces produits sont employées dans nos grands villes également particulièrement dans les locaux à poubelles des immeubles

oui c'est clair mais ce n'est pas orienté mort des chats mais orienté mort des rats c'est horrible aussi . A paris on a des distributions de raticides pour nos caves j'ai alerté une de mes voisines qui laissent ses chats dans la cour mais elle s'en fiche hier j'ai failli lui piquer un chat qui était arrivé dans la rue .

je ne comprendrai jamais le comportement des gens, cette voisine là si elle s'en fiche de son chat pourquoi l'a t'elle pris ?